Discographie

Cello Concertos

Antonín Kraft, Carl Philipp Emanuel Bach
Jean-Guihen Queyras / Ensemble Resonanz, Riccardo Minasi
2024
Harmonia Mundi

Entre style galant et période révolutionnaire, cet album nous invite à redécouvrir un demi-siècle d’histoire du concerto pour violoncelle. Quelques années après un premier volume C.P.E. Bach sensationnel, Jean-Guihen Queyras, Riccardo Minasi et l’Ensemble Resonanz rendent grâce à sa sensibilité à fleur de peau et honorent avec panache la virtuosité transcendante d’un Antonín Kraft injustement méconnu !

Moving from the style galant to the Age of Revolutions, this album is an invitation to discover half a century of the cello concerto’s history. A few years after a sensational first volume devoted to C. P. E. Bach, Jean-Guihen Queyras, Riccardo Minasi and Ensemble Resonanz pay tribute to the hypersensitivity of the cello and honour with panache the transcendental virtuosity of the unjustly overlooked Antonín Kraft!

Tout un monde lointain

cello concerto. Symphonie n°1. Métaboles
Jean-Guihen Queyras, Luxembourg Philharmonic, Gustavo Gimeno
2024
Harmonia Mundi

L'univers symphonique d’Henri Dutilleux est fascinant. Mystérieuse et poétique, toujours remarquablement expressive, sa musique explore avec maestria les mille et une couleurs de l’orchestre. Gustavo Gimeno et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg nous livrent une lecture flamboyante de trois chefs-d’œuvre de la première période créatrice du maître, avec pour Tout un monde lointain...le superbe violoncelle de Jean-Guihen Queyras.

The symphonic universe of Henri Dutilleux is a fascinating one. Mysterious and poetic, always remarkably expressive, his music explores the thousand and one colours of the orchestra with unique mastery. Gustavo Gimeno and the Luxembourg Philharmonic give us a flamboyant reading of three masterpieces from the composer's first creative period, showcasing the superb cello playing of Jean-Guihen Queyras in Tout un monde lointain...

Henri Dutilleux' faszinierendes symphonisches Universum ist voller Rätsel, voller Poesie und enorm ausdrucksstark. Der Orchesterklang schillert hier in unzähligen Farben. Gustavo Gimeno und das Luxembourg Philharmonic präsentieren in einer glanzvollen Lesart drei bedeutende Werke aus der ersten Schaffensperiode des Komponisten – und in Tout un monde lointain… das meisterhafte Cellospiel von Jean-Guihen Queyras.

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"Certes, la complicité aussi normative qu’imaginative de Jean-Guihen Queyras lui permet de signer un des plus beaux Tout un monde lointain, le concerto pour violoncelle composé pour Rostropovitch." Le Soir

Robert SCHUMANN

Quatuor avec piano op. 47 & Quintette avec piano op. 44
Isabelle Faust, Anne Katharina Schreiber, Antoine Tamestit, Jean-Guihen Queyras,...
2023
Harmonia Mundi

Avec son Quintette et son Quatuor avec piano, Schumann revisite les cadres hérités de Schubert et Beethoven pour créer des architectures d’une étonnante nouveauté. Gestes musicaux et émotionnels grandioses, ces pages comptent parmi les plus absolues réussites du compositeur. Habitués à jouer son répertoire chambriste et concertant, les prestigieux artistes ici réunis n’ont pas leur pareil pour rendre justice à l’univers de Schumann.

In his Piano Quartet and Quintet, Schumann revisited the frameworks inherited from Schubert and Beethoven to create astonishingly innovative structures. Their grandiose musical and emotional gestures place these works among his supreme achievements. The prestigious artists assembled here, with their extensive experience of performing Schumann’s chamber music and concertos, do full justice to his imaginative world.

Marin Marais

Jean-Guihen Queyras , Alexandre Tharaud
2023
Harmonia Mundi

L'art de la transcription.

Vingt ans après avoir "réveillé" chez harmonia mundi l’interprétation au piano des maîtres français du clavecin (Rameau, Couperin), Alexandre Tharaud s’associe une nouvelle fois à Jean-Guihen Queyras pour explorer ensemble l’œuvre de Marin Marais… au piano et violoncelle !

Nourris de leurs expériences respectives dans la musique baroque, les deux artistes ont relevé le défi pour nous faire entendre le maître de la viole de gambe tel qu’en lui-même : intemporel, universel même !

A challenge!

Twenty years after his harmonia mundi recordings reviving the tradition of performing the great French harpsichord composers (Rameau, Couperin) on the piano, Alexandre Tharaud now joins forces with his longstanding partner Jean-Guihen Queyras to explore the works of Marin Marais . . . on piano and cello!

Drawing on their respective experiences in Baroque music, the two artists have taken up the challenge of presenting the essence of the master of the viola da gamba: timeless, even universal!

Invisible Stream

Raphaël Imbert, Jean-Guihen Queyras, Pierre-François Blanchard, Sonny Troupé
2022
HM 902343DI

Invisible Stream : ces “courants invisibles” sont ceux qui relient les hommes et les musiques par-delà les styles et les habituelles frontières esthétiques et culturelles. Fête poétique organisée par quatre artistes majeurs du classique et du jazz d’aujourd’hui, ce disque fait dialoguer la musique de Raphaël Imbert avec celle de Schubert, Wagner et Ornette Coleman dans le plus pur esprit de l’improvisation.

Partant d’une relecture de son propre répertoire de compositions, @raphaelimbertmusique a proposé à @queyrasjg d’improviser et d’interagir sur ce terrain, tout en évoquant les musiques de Wagner, Prokofiev, Eisler et Schubert. Et pour compléter le quatuor, @pierrefrancois.blanchard au piano et le percussionniste @sonnytroupeofficiel - autant d’aventureux en quête de courants invisibles...

Invisible Stream: the “unseen currents” are those that connect people and musical works by transcending styles or customary aesthetic and cultural boundaries… A feast of poetic expression organized by four key representatives of both the classical and jazz music scenes of today, this disc initiates a dialogue – motivated by the purest spirit of improvisation – between the compositions of Raphaël Imbert and those of Schubert, Wagner, and Ornette Coleman.

Chopin, Rachmaninov

Cello Sonatas
Jean-Guihen Queyras, Alexander Melnikov
Juin 2022 - Harmonia Mundi
2022

Après Beethoven, Alexander Melnikov et Jean-Guihen Queyras s’intéressent ici à deux géants du répertoire. Dernière œuvre publiée de son vivant, la Sonate de Chopin ferait presque figure de testament, sombre, tourmentée – à mille lieues de la lumière éclatante de son émule Rachmaninov, qui nous livre ici une œuvre de jeunesse aux multiples envolées lyriques. Ces deux sommets dus à des compositeurs avant tout pianistes méritaient cette mise en perspective aux deux extrémités chronologiques du romantisme.

After Beethoven, Alexander Melnikov and Jean-Guihen Queyras now turn to two more giants of the repertory. Chopin’s Cello Sonata, his last work published in his lifetime, seems almost like a testament, sombre and tormented – a world away from the radiance and surging lyricism of the youthful work by Rachmaninoff that it inspired. These two masterpieces by composers from the two chronological extremities of Romanticism, both pianists above all, are ideally placed in perspective here.

"Sans jouer la surenchère expressive, Jean-Guihen Queyras et Alexander Melnikov convainquent par leur maîtrise, leur perfection formelle et le contraste qu'ils instaurent entre les deux." DIAPASON MAGAZINE - Jérôme Bastianelli

 

Brahms String Sextet

Belcea Quartet / Tabea Zimmermann / Jean-Guihen Queyras
2021
Alpha-Classics

Brahms est l’un des premiers compositeurs à écrire pour deux violons, deux altos et deux violoncelles, il montrera la voie à Dvořák, Tchaïkovski, Korngold ou encore Schoenberg. Ses deux sextuors sont des œuvres de jeunesse, composées en 1860 et en 1865… Le second est de « la même veine joyeuse » que le premier, écrit Brahms à son éditeur. Pourtant, la vie du compositeur est sombre à cette époque, sa mère décède brutalement et sa relation sentimentale avec la soprano Agathe von Siebold est un échec ; le premier mouvement du sextuor s’ouvre d’ailleurs sur un motif à l’alto dont les notes sont la-sol-la-ré-si-mi, soit AGADHE en allemand... Les Belcea ont fait appel à leurs amis Tabea Zimmermann et Jean-Guihen Queyras pour enregistrer ces sommets de la musique de chambre à l’issue d’une tournée de concerts dans quelques-unes des principales salles d’Europe.

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Brahms was one of the first composers to write for pairs of violins, violas and cellos, blazing the trail for Dvořák, Tchaikovsky, Korngold and Schoenberg. His two sextets are early works, composed in 1860 and 1865 respectively. Brahms wrote to his publisher that the second was in ‘the same joyful vein’ as the first. Yet the composer’s life was sombre at this time: his mother died suddenly and his romantic relationship with the soprano Agathe von Siebold ended in failure; indeed, the first movement of the sextet opens with a viola motif on the notes A-G-A-D-B-E (AGADHE in German notation) . . . The members of the Belcea Quartet called in their friends Tabea Zimmermann and Jean-Guihen Queyras to record these peaks of the chamber repertory following a concert tour to some of Europe’s major venues.

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"I can think of numerous recordings of these worlds that offer affection and graciousness in abundance, I can’t think of another that’s as ear-opening as it is warm-hearted." - GRAMOPHONE

"In dieser Aufnahme der beiden Brahms-Sextette, die bei Alpha Classics erschienen ist, werden Grenzen berührt, die bei anderen Einspielungen nicht einmal in Sicht kommen. Jeder der acht Sätze wird auf seine Eigenarten abgeklopft und bis zum Äußersten zugespitzt. Dadurch klingt dieser Brahms besonders charakteristisch. (...) Diese CD ist ein „Must“ für Brahms-Kenner. Und ein guter Einstieg für Neugierige: Sie bietet ein hochintelligentes musikalisches Vergnügen. " - SWR2 Susanne Stähr

"Le quatuor Belcea, rejoint par Tabea Zimmermann (alto) et Jean-Guihen Queyras (violoncelle), le prouve en s’inscrivant dans cette «veine joyeuse» que revendiquait Brahms. Leur lecture est aussi riche de contrastes que de nuances, comme si le feu du violon de Corina et l’introspection des violoncelles s’accordaient secrètement pour éviter toute emphase inutile. Au plus près d’une musique dont la profondeur n’a pas besoin d’un excès de gestes pour laisser une trace indélébile. " - L'ECHO Stéphane Renard

"Denn Zimmermann und Queyras haben sich hier nicht einfach als Gäste in den Gesamtklang eingefügt. Direkt von Beginn an, dem eröffnenden Allegro man non troppo des 1. Streichsextetts, bilden die zwei mit den Musikern des Belcea Quartet einen einzigen, wunderbar selig machenden, gemeinsam atmenden Klangkörper. Alles befindet sich in dieser „Einspielung für die einsame Insel“ nämlich in einer organischen Balance: verlockender Wiener Charme und neo-barocke Sentimentalität, flirrendes Furioso und sanft dahinwiegendes Melos, von der Gemeinschaft zärtlich umhüllte Soli sowie volltönig satte Streicher-Chöre. Und auch diesen hört man nicht einfach zu – man lauscht ihnen." - RONDO Guido Fischer

"Glorious Brahms chamber music...the String Sextets, quite early pieces, a decade before his 1st Symphony. And what radiance and supple beauty from the Belcea Quartet with Tabea Zimmermann & Jean-Guihen Queyras. Intimate conversations... my Record of the Week." - BBC RADIO 3

"le résultat est à la hauteur des attentes que peuvent susciter de tels interprètes." - LA LIBRE BELGIQUE Nicolas Blanmont

"...diese neue Aufnahme reißt uns förmlich mit (...) Das prominent erweiterete Belcea Quartet, das sind sechs stake Charaktere, jederzeit dazu bereit, sich einander zuzuwenden und in Tönen lebhaft zu diskutieren, und wir dürfen an einem musikalischen Feuerwerk teilhaben - Chapeau!" - NDR KULTUR Raliza Nikolov

"No other recent performances surpass these for their mellifluous blend of sound and the naturalness with which the six players allow the music to flow, not too emphatic, but always giving the music its full weight and significance. The music glows, as Brahms surely intended it should. " - THE FINANCIAL TIMES

"Eine Perfektion, die staunen macht, und die sich zugleich auf das ausgewogene, satte Klangbild der im Wiener Konzerthaus entstandenen Aufnahme erstreckt. Hier wurde von allen Beteiligten hörbar lange an jedem Detail gefeilt. Das Resultat ist ein von heiligem Ernst durchglühtes Spiel, wie es Brahms sich gewiss gewünscht haben dürfte." - MUSIKANSICH.DE Sven Kerkhoff

"Joined by violist Tabea Zimmerman and cellist Jean-Guihen Queyras, the Belceas delivered a cozy blanket of Brahms’s two String Sextets, all Romantic texture and gesture." - VAN MAGAZINE Olivia Giovetti

"wie organisch die beiden Solisten verschmelzen mit der eingeschworenen Formation des Belcea Streichquartetts, das sich in dieser Besetzung über viele tausend Konzertstunden auf einander eingeschworen hat. Nur so können Passagen gelingen wie hier im Finale des ersten Streichsextetts von Johannes Brahms. Mühelos, schwerelos, schlackenlos" - DEUTSCHLANDFUNK Oliver Cech

"Un quatuor à la sonorité somptueuse. Le fini instrumental de ces musiciens hors pair, rompus à la pratique chambriste, rejoint une vision pleinement pensée où tout semble couler de source tant le geste est empreint de spontanéité. Une expérience rare de musique de chambre entre amis." ACTU-JURIDIQUE.FR Jean-Pierre Robert

"The two works have attracted numerous fine recordings, but here a luxury cast of the Belcea Quartet, Tabea Zimmermann and Jean-Guihen Queyras bring us a really special one - full-toned, warm-hearted and sensitive to the luscious and the sinuous alike." BBC MUSIC MAGAZINE

"Le Quatuor Belcea, l’altiste Zimmermann et le violoncelliste Queyras réconcilient les deux facettes du compositeur dans une version noble et intense des deux Sextuors." CLASSICA Fabienne Bouvet

"La disposition des micros, le jeu et la palette de couleurs des musiciens, avec la complicité du lieu, s’associent en une foisonnante brassée de timbres, de nuances et d’émotions. Superbe !" - CLASSICA

"Les exécutions des présents interprètes s'inscrivent haut la main dans la lignée des grandes versions que connaît le catalogue. Une expérience rare de musique de chambre entre amis." ON-MAG Jean-Pierre Robert

"Ganz ohne sentimentale Drücker, einfach mitgerissen vom unmittelbaren, unwiderstehlichen Gefühl dieser Musik, natürlich und glaubwürdig. Dass es derzeit kaum ein Kammermusikensemble gibt, das technisch besser spielt als das Belcea-Quartet, nimmt seiner Interpretation nichts von ihrer Emotionalität. Das ist ja das Schöne an der Musik: Herz und Hirn, Gefühl und Verstand finden zusammen. Brahms' Musik und diese Einspielung beweisen es." - BR KLASSIK Bernhard Neuhoff

"La grâce printanière de Brahms par le Belcea Quartet, Tabea Zimmermann & Jean-Guihen Queyras. Les fabuleux artistes interprètent deux chefs-d'œuvre du répertoire de musique de chambre." - FIP RADIO Catherine Carette

"Brahms’ two string sextets are profound compositions, full of romantic melodies which reflect the composer’s love and longing. We hear these young musicians performing these melodies from the bottom of their hearts. The ensemble of six players is superlative. Both pieces are excellently played. The second sextet is monumental." - RECORD GEIJUTSU

"La pure splendeur formelle de leur jeu plonge l’auditeur au cœur de l’écriture polyphonique que déploie Brahms au long des deux opus." - ARTA'MAG Jean-Charles Hoffelé

"Ils ont leur place dans le cercle des grandes versions discographiques. Un équilibre tout trouvé, en quelque sorte." - MUSIKZEN François Lafon

 

 

 

Richard Strauss: Don Quixote. Till Eulenspiegel

Francois-Xavier Roth / Gurzenich-Orchester Koln / Jean-Guihen Queyras / Tabea Zimmermann
2021
HMM902370

Sa Majesté Don Quixote!!
La rencontre d’une utopie et d’un délire ont donné naissance à un Chef-d’Oeuvre de la littérature et de la musique.
Enregistrer cette merveille avec Tabea Zimmermann, François-Xavier Roth, et le Gürzenich Orchester fût une expérience inoubliable!

Après deux mémorables enregistrements consacrés aux 3e et 5e Symphonies de Mahler, François-Xavier Roth poursuit son exploration des œuvres majeures créées par l’Orchestre du Gürzenich. À l’honneur cette fois, deux pages parmi les plus brillantes du jeune Richard Strauss : Till l’Espiègle et Don Quichotte. Pour ce poème symphonique en forme de double concerto, Jean-Guihen Queyras et Tabea Zimmermann, duo complice et picaresque, incarnent le Chevalier à la Triste Figure et son écuyer Sancho Panza.

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His Majesty Don Quixote by Richard Strauss!!
Utopia meets delirium, and a Masterpiece of the history of literature and music is born.
Recording this milestone with wonderful Tabea Zimmermann, François-Xavier Roth, and the Gürzenich Orchester Köln was an unforgettable experience!

After two memorable recordings devoted to Mahler’s Third and Fifth symphonies, François-Xavier Roth continues his exploration of the major works premiered by the Gürzenich Orchestra. In the spotlight this time are two of the young Richard Strauss’s most brilliant achievements: Till Eulenspiegel and Don Quixote. In the latter, a symphonic poem in the guise of a double concerto, Jean-Guihen Queyras and Tabea Zimmermann form a picaresque duo playing the Knight of the Doleful Countenance and his squire Sancho Panza.

Beethoven: Triple Concerto, Op. 56 & Trio, Op. 36

2021
Harmonia Mundi

Après une trilogie consacrée avec succès aux concertos et trios de Schumann, l’équipe réunie autour du Freiburger Barockorchester et Pablo Heras-Casado ne pouvait ignorer l’un des ouvrages les plus singuliers de Beethoven : le Triple Concerto. C’est en véritables chambristes qu’ils font revivre cette partition, révélant ses couleurs et ses équilibres les plus subtils. La transcription pour trio de la Symphonie n°2 supervisée par le compositeur lui-même complète judicieusement cette exploration où l’intime se mêle au grandiose.

After a successful trilogy devoted to the concertos and trios of Schumann, the team assembled alongside the Freiburger Barockorchester and Pablo Heras-Casado could not ignore one of Beethoven’s most unusual works: the Triple Concerto. They bring this score to life as only true chamber musicians can, revealing its subtlest colours and balances. The trio transcription of the Second Symphony, which was supervised by the composer himself, judiciously completes this exploration of lesser-known Beethoven, in which intimacy mingles with grandeur.

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Concerto pour violon – La Nuit transfigurée

Concerto pour violon - La Nuit transfigurée
Isabelle Faust, Anne Katharina Schreiber - Violon / Antoine Tamestit, Danusha Waskiewicz...
2020
Harmonia Mundi

Presque 40 ans séparent La Nuit transfigurée du Concerto pour violon… l’une encore empreinte de la pensée de Brahms et de Wagner, l’autre résultant de la richesse de cette époque plus tardive où Schoenberg parvient à combiner au cœur du dodécaphonisme une multiplicité d’approches. Entre post-romantisme crépusculaire et rigueur “classique”, Isabelle Faust et ses plus fidèles complices nous offrent une interprétation extraordinairement vivante des pages parmi les plus remarquables de littérature musicale du XXe siècle.

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Almost forty years separate Verklärte Nacht (Transfigured Night) from the Violin Concerto – the former still influenced by the idiom of Brahms and Wagner, the latter deriving from the richness of that later period when Schoenberg managed to combine a multiplicity of approaches within his twelve-note system. Between post-Romantic twilight and ‘classical’ rigour, Isabelle Faust and her most faithful partners offer us an extraordinarily lively interpretation of some of the most remarkable pages in twentieth-century musical literature.

L’intégrale des Sonates pour violon, violoncelle & piano

2020
Harmonia Mundi

Ce généreux coffret regroupe l’ensemble du corpus beethovénien auquel se sont mesurés trois solistes exceptionnels, aussi bien sur instruments anciens (les derniers trios op.70 n°2 et « Archiduc ») que modernes, avec deux intégrales réunies pour la première fois ici : les Sonates pour violoncelle et piano illustrent magnifiquement les deux premières manières d’un maître qui crée littéralement le genre. Quant aux dix Sonates pour violon et piano, elles accompagnent ce compositeur… pianiste virtuose… et violoniste expérimenté jusqu’à une période avancée de sa vie. De l’opus 12 à « Kreutzer », les musiciens nous font revivre une trajectoire passionnante de bout en bout !

 

Complices

2020
Harmonia Mundi

C’est en toute amitié que Jean-Guihen Queyras et Alexandre Tharaud se sont retrouvés, le temps d’un album conçu tel un recueil de nouvelles, autour de chefs-d’œuvre connus ou méconnus du répertoire. Si l’art de transcrire est la marque des grands interprètes, reconnaissons qu’à ce jeu les deux complices excellent ! Tout au long de ce programme lyrique et virtuose, le mélomane découvrira qu’il n’est pas au bout de ses surprises...

COMPLICITÉ ARTISTIQUE, CONNIVENCE AVEC LE PUBLIC, LA LOGIQUE DU FUNAMBULE

CINQ QUESTIONS À JEAN-GUIHEN QUEYRAS

Quelle est la genèse de cet album ?

Tout est parti de l’impression très particulière que le bis génère dans l’espace du concert. Après le programme annoncé, le bis offre une rupture, un véritable espace de liberté. Tout est ouvert et s’invente dans un rapport direct, plus étroit et spontané avec le public. Pour nous qui sommes sur scène, c’est le moment de choisir au sein d’une grande diversité de pièces de genre, l’atmosphère qui correspond à l’instant : intimité, profondeur, drôlerie... des mondes musicaux extrêmement concentrés représentant de véritables “pelotes” de vitalité qui invitent à l’improvisation, l’invention.

Ce programme compte de nombreuses transcriptions...

Alexandre et moi avons une affinité avec cet esprit libertaire qui animait beaucoup de solistes au tournant du xxe siècle : David Popper, Fritz Kreisler, Jascha Heifetz, Pablo Casals... Tous ces artistes s’appropriaient des œuvres et les remodelaient sans complexe, chacun à sa façon. Gregor Piatigorsky, qui a transcrit un nombre incalculable de pièces du répertoire, s’impose comme une figure emblématique de cet art. Le disque s’ouvre sur un arrangement pour violoncelle et piano du final d’un Trio pour baryton de Haydn [Hob. XI:113] : une révision complète de l’œuvre originale dans une approche transgressive et très stimulante que nous avons totalement adoptée pour aborder nos transcriptions. C’est ainsi que nous nous sommes librement inspirés pour les Danses hongroises de Brahms, de l’édition pour violon et piano de Joseph Joachim, en la remaniant de manière substantielle pour en faire une version pour violoncelle et piano pleinement vivante.

Quel est le rôle de la Strophe de Dutilleux au sein de ce programme ?

J’ai travaillé cette pièce depuis mon plus jeune âge (bien avant de rejoindre l’Ensemble intercontemporain), à tel point que j’ai parfois le sentiment qu’elle fait partie de mon ADN. J’aime la jouer en bis après mes concerts et je suis toujours frappé par l’engouement qu’elle suscite. Le public veut toujours savoir quel est son nom, si je l’ai enregistrée... Elle fonctionne merveilleusement en bis parce que Dutilleux arrive à suspendre le temps : cet univers à la Calder de trois minutes trente nous met en apesanteur et force les portes de l’intime. Au sein du programme de cet album, elle constitue un point d’intensité d’une grande profondeur, qui offre un contrepoint à la légèreté, la virtuosité pure. Dans ce champ de résonances, les œuvres les plus légères gagnent en épaisseur et les plus denses sont tout à coup traversées d’une plus grande clarté.

Comment, justement, avez-vous abordé l’ordre des pièces dans ce programme aussi riche que varié ?

Nous nous sommes beaucoup interrogés sur la façon dont nous pouvions créer une unité à partir de cette diversité et nous avons choisi de considérer ce programme comme un recueil de nouvelles ; vouloir à tout prix créer une cohésion d’une façon forcée nous semblait un peu vain et artificiel. On peut en revanche raconter une histoire faite de contrastes et de rebondissements, en soignant les tonalités et les atmosphères respectives, pour tisser un fil souterrain, multicolore, de l’envolée initiale au foisonnement lyrique, virtuose, et conclure tout en sérénité avec la pureté lumineuse du mouvement lent de la Symphonie n° 13de Haydn, qui sonne comme un appel à la paix.

Pourquoi ce titre “Complices” ?

Ce titre évoque le lien qui unit artiste et public au moment des rappels ; il désigne aussi ce qui nous anime, Alexandre et moi, depuis que nous parcourons le monde ensemble voici quelque deux décennies ! Lorsque nous entrons sur scène, notre cœur bat du désir d’inclure le public dans cette complicité. Nous travaillons ensemble les chefs-d’œuvre du répertoire pour violoncelle et piano, à la recherche des phrasés idéaux, des justes couleurs, des tempi assortis... Au moment du concert, l’osmose doit être totale. Mais “complices” peut aussi revêtir un autre sens dans l’action que nous menons ensemble. On doit être un peu hors-la-loi dans l’acte créateur afin de repousser les limites, les règles, pour mieux s’envoler ! Je pense souvent à l’histoire fascinante du funambule Philippe Petit. Combien de lois a-t-il dû transgresser pour tendre un câble entre les deux tours du World Trade Center et faire rêver la planète entière ? Sa “criminalité purement artistique” dont il parle lui-même, déploie un nouvel espace dans l’imaginaire. Rapprocher la musique de Coltrane de la cinquième suite de Bach (ce monument de pureté) est sans doute aussi un peu transgressif ; or, ce projet initié avec un autre grand complice, le saxophoniste Raphaël Imbert, me tenait vraiment à cœur. Il a fait entendre une autre voix, emprunté quelque chose à la poésie du funambule, animé par le désir de “relier sans cesse les choses vouées à être éloignées” comme Philippe Petit aime à le dire.

Propos recueillis par CÉCILE COMBES

 

Debussy

Les Trois Sonates & The Late Works
Isabelle Faust - Melnikov - Tanguy de Williencourt - Jean-Guihen Queyras - Javier...
2018
Harmonia Mundi

Un siècle après sa disparition le 25 mars 1918, de nombreux artistes harmonia mundi ont voulu rendre hommage à Claude Debussy, magicien de la mélodie et du timbre, grand “coloriste” et père de la musique moderne. Avec ces trois Sonates de chambre, réunies autour des dernières pièces pour piano seul du compositeur, on parvient à l’épure, la concision absolue, ce monde lointain et mystérieux qui leur confèrent une dimension testamentaire.

 

Vivaldi

Sonatas for violoncello & basso
Jean-Guihen Queyras, cello Michael Behringer, Harpsichord/organ Lee Santana, theorbo...
sortie le 18 septembre 2018 chez Harmonia Mundi
2018
Harmonia Mundi

En amoureux de Vivaldi, Jean-Guihen avait enregistré un volume de concertos pour violoncelle plébliscité à sa sortie par la presse et le public. Il poursuit ici son hommage au compositeur vénitien ave une sélection de sonates dont l’écriture est aussi brillante et inspirée que celle des concertos. « Pisendel avait un jour soumis un essai de concertos au maître ; ce dernier l’a immédiatement dépouillé de la moitié de ses notes : il faut savoir laisser de l’espace pour que filtre le miracle ». (Olivier Fourés)

An eloquent interpreter of Vivaldi, Jean-guihen as already recorded several cello concertos by this composer – an album acclaimed bycritics and music lovers alike. His latest homage to the Venetian master feature an inspired selection of cello sonatas also written in his brilliant concertante style. « Pisendel once submitted an attempt at a concerto to his teacher. Vivaldi immediately divested it of half its notes: one must know how to leave enough space to the miracle ti filter through. (Olivier Fourés)

CPE Bach

Cello Concertos
Jean Guihen Queyras, Ensemble Resonanz, Riccardo Minasi
2018
Harmonia Mundi

Trio Gagnant sur C.P.E. Bach. Plus qu’un pied de nez… Pourquoi la musique avant Mozart serait-elle dorénavant réservée aux seuls orchestres sur instruments d’époque ? Depuis plusieurs années, l’Ensemble Resonanz a relevé le défi sans négliger la notion de pur plaisir que pouvaient apporter concertos et symphonies du grand C.P.E. Bach. À l’image de leur invité Jean-Guihen Queyras, tous les musiciens maîtrisent avec une égale virtuosité les interprétations historiquement informées (pour les cordes, sur boyaux) ou sur instruments montés modernes (comme ici, sur corde métal). Ce disque est le premier opus célébrant leur collaboration avec le maestro Riccardo Minasi pour harmonia mundi.

More than just a challenge to orthodoxy…
Why should music ‘before Mozart’ now be the sole preserve of period-instrument orchestras? For some years now, Ensemble Resonanz has challenged this idea, without ever neglecting the notion of the sheer pleasure to be derived from the concertos and symphonies of the great C. P. E. Bach. Like their guest soloist Jean-Guihen Queyras, all the musicians possess equal virtuosity in ‘historically informed’ performance (with gut strings for the string sections) and on instruments with a ‘modern’ setup (metal strings, as here). This is the first disc on harmonia mundi to celebrate their collaboration with maestro Riccardo Minasi.

 

Queyras’s warmly recorded rendition of two of his cello concertos with the modern-instrument group Ensemble Resonanz certainly encapsulates that pioneering spirit. Working hand-in-glove with this finely honed ensemble, Queyras delivers compelling and idiomatic interpretations…
The Strad

« Leur première rencontre au disque fait des étincelles, dans deux concertos exubérants où Minasi excelle à mettre Queyras tout à la fois en danger et en valeur. Et quel orchestre ! » Diapason

« La direction euphorisante de Riccardo Minasi soigne les couleurs et les dynamiques, et le violoncelle virtuose de Jean-­Guihen Queyras dialogue dans une chaleureuse égalité avec l’orchestre de chambre.  » Télérama

Debussy

Impressionniste
Jean-Guihen Queyras - Arcanto Quartett - Alexandre Tharaud - Alain Planès - Cédric...
2018
Harmonia Mundi

On connaît le goût de Claude Debussy pour les arts et la peinture en particulier. Un goût aux vastes horizons qui se déploient de la peinture italienne de la Renaissance aux chefs-d’oeuvre du Symbolisme et de l’Art Nouveau en passant par les estampes japonaises et l’impressionnisme. Découvrir à quel point musique et peinture se nourrissent l’une l’autre dans son oeuvre est le propos de ce coffret. Dans un article du 25 janvier 1915, un critique musical saluait l’oeuvre de Debussy en la comparant à celle de Claude Monet. Debussy y fut sensible et répondit : “Vous m’honorez grandement en me disant l’élève de Claude Monet, faites-moi la grâce d’y joindre mon affectueuse amitié.”

Claude Debussy’s taste for the arts, and for painting in particular, is well known. A very wide-ranging taste, which ran from the Italian painting of the Renaissance to the masterpieces of Symbolism and Art Nouveau, by way of Japanese prints and Impressionism. The aim of this set is to show how music and painting nourished each other in his output. In an article of 25 January 1915, a music critic praised Debussy’s oeuvre by comparing it to that of Claude Monet. The composer was deeply touched, and wrote back: ‘You do me great honour by calling me a pupil of Claude Monet; be so kind as to add to that honour my affectionate friendship.’

Brahms

Cello Sonatas - Hungarian Dances
Jean Guihen Queyras - Alexandre Tharaud
sortie le 18 septembre 2018 chez Harmonia Mundi
2018
Erato

Complices de longue date, le violoncelliste Jean-Guihen Queyras et le pianiste Alexandre Tharaud unissent à nouveau leur talent pour un magnifique programme romantique consacré à la musique de chambre de Brahms.

Une lecture unique et lumineuse des deux premières sonates pour violoncelle et piano de Brahms par deux artistes passionnés de musique de chambre, épris de liberté et faisant preuve d’une insatiable curiosité musicale.

Retrouvez également 6 Danses Hongroises transcrites pour l’occasion par les deux musiciens.

D’une rare intensité, ce nouvel enregistrement de Jean-Guihen Queyras et Alexandre Tharaud nous entraîne avec passion et élégance au cœur du romantisme allemand.

Les deux interprètes maîtrisent parfaitement la complexité et la tendresse lyrique de ces deux sonates : leur jeu est fusionnel, ce sont deux poètes qui dialoguent.
Emmanuel Dupuy    

Ces sonates sont un monument de la musique de chambre. Le jeu des interprètes est limpide, clair. Ils ont trouvé l’équilibre entre l’esprit français et cette musique de la Mittel Europa.
Emmanuelle Guilani

Une magnifque et magistrale réussite.
Marie-Aude Roux
, Le Monde

Thrace

Jean-Guihen Queyras - Sokratis Sinopoulos - Bijan Chemirani - Keyvan Chemirani
2016
Harmonia Mundi

Sunday morning sessions

Un souffle venu du fond des âges.

La civilisation des Thraces (IIIe et IIe siècles avant notre ère) fut celle d’un peuple explorateur, curieux, ouvert sur l’interaction avec d'autres cultures : voilà une bien belle métaphore pour cet ensemble réuni autour de Jean-Guihen Queyras, pas si éloigné de son répertoire “ classique ” qu’on voudrait le croire. Entre les percussions envoûtantes des frères Chemirani qui ont grandi avec lui sur les collines de Haute Provence et la lyra magique de Sokratis Sinopoulos, ces “ sessions du dimanche matin ” nous ouvrent les portes de territoires musicaux inédits. Au croisement de la recherche contemporaine, de l’improvisation et des musiques traditionnelles de Méditerranée, un même esprit souffle, puissant, irrésistible.

A breath of fresh air from the depths from time

In the 3rd and 2nd century B.C., the civilisation of Thrace was that of an adventurous and inquisitive people, open to exchange with other cultures, and as such, is rather a beautiful metaphor for the ensemble that has gathered around Jean-Guihen Queyras, a musician not as far removed from his “classical” repertoire as you might think. From the captivating percussion of the Chemirani brothers, who grew up alongside Queyras on the hillsides of Haute Provence, to the magical lyra of Sokratis Sinopoulos, these “Sunday morning sessions” open gateways into undiscovered musical worlds. Contemporary exploration, improvisation and the traditional music of the Mediterranean converge, all swept up in the same powerful and irresistible spirit.

Trilogie Schumann 3

la métamorphose d'une oeuvre
Jean-guihen Queyras - Isabelle Faust - Alexander Melnikov - Freiburger Barockorchester -...
2016
Harmonia Mundi

Dernier volet de la trilogie de l'intégrale des concertos et trios de Schumann, cet enregistrement fait ici la part belle au violoncelle de Jean-Guihen Queyras. Publié tardivement, le concerto, pourtant énergiquement défendu par Clara Schumann, ne fut créé qu'après la mort du compositeur. Interprété dans le même esprit poétique que les deux autres, ce troisième volume clôt une aventure qui aura à jamais changé notre écoute de l'œuvre de l'œuvre de Schumann.

The metamorphosis of an œuvre.

This final instalment in our trilogy devoted to the complete concertos and trios of Schumann spotlights the cello of Jean-Guihen Queyras. The Cello Concerto, though energetically championed by Clara Schumann, suffered from delays in publication and was not premiered until after the composer’s death. Interpreted in the same poetic spirit as its two predecessors, this third volume concludes an adventure that has changed for ever the way we listen to Schumann.

 

“Queyras gives an intimately conversational account of the Cello Concerto, never turning it into a virtuoso vehicle for its own sake, and persuades the Freiburg Baroque Orchestra under Pablo Heras-Casado to give him equally gentle, refined support."
The Guardian

"Queyras's delicate tone, sensibility and technicla bravura are ideal in the concerto"
The Sunday Times

A Vivaldi Grand Tour

Jean-Guihen Queyras - Akademie für Alte Musik Berlin - Ensemble de chambre Georg Kallweit
2015
Harmonia Mundi

Les Grands Projets des artistes harmonia mundi.

Pour la première fois, retrouvez réunis en coffrets 3 CD ces projets discographiques qui ont mobilisé sur de nombreuses années des ensembles et des musiciens tels que Akademie für Alte Musik Berlin, Fretwork, Paul Hillier, Jerusalem Quartet, Bejun Mehta, Andreas Staier et Stile Antico.


Trilogie Schumann 2

Un nouveau monde
Jean-guihen Queyras - Isabelle Faust - Alexander Melnikov - Freiburger Barockorchester -...
2015
Harmonia Mundi

Second volet de l’intégrale des concertos et des trios de Schumann, ce volume montre à quel point une nouvelle interprétation qui respectât les subtilités et la transparence de l’écriture schumannienne était indispensable. Une autre approche stylistique d’un des plus beaux concertos du répertoire et qui sans nul doute ouvre la voie à la redécouverte d’une musique aussi poétique qu’émouvante.

A new world

This second volume of the complete recording of the concertos and trios of Schumann shows just how badly we needed an interpretation that respects the subtleties and the transparency of Schumann’s writing. Here is a different stylistic approach to one of the finest concertos in the repertory, which will undoubtedly open the way to the rediscovery of music as poetic as it is moving.

"Rejoint par ses complices Isabelle Faust et Jean-Guihen Queyras, Melnikov troque ensuite son Erard contre un piano Streicher pour un lumineux trio en fa majeur, composé deux ans après le concerto, et tout aussi enthousiasmant".
TELERAMA

Trilogie Schumann 1

Jean-guihen Queyras - Isabelle Faust - Alexander Melnikov - Freiburger Barockorchester -...
2015
Harmonia Mundi

Ce premier volume d’une trilogie de l’intégrale des concertos et trios de Schumann regroupe deux œuvres composées tardivement et injustement délaissées. À l’initiative de ce projet, Isabelle Faust, Alexandre Melnikov et Jean-Guihen Queyras s’attachent à les défendre avec un pouvoir de conviction et des choix instrumentaux qui restituent la fine transparence et la subtilité de leur écriture. D’un bout à l’autre de l’enregistrement, le poète parle.

This first volume in a trilogy comprising the complete concertos and piano trios of Schumann brings together two late and unjustly neglected works. The instigators of the project, Isabelle Faust, Alexandre Melnikov and Jean-Guihen Queyras, champion their cause with a force of conviction and a choice of instruments that restore the delicate transparency and subtlety of their textures. From start to finish of this recording, the poet speaks . . .

Schumann Trilogie 1

Beethoven

Complete works for cello and piano
Jean Guihen Queyras - Alexander Melnikov
sortie le 18 septembre 2018 chez Harmonia Mundi
2014
Harmonia Mundi

Les oeuvres pour violoncelle et piano s'étalent entre 1796 et 1815. Il a pour ainsi dire créé la sonate pour violoncelle avec piano indépendant dans son op.5, écrit pour Jean-Louis Duport et dédié à Frédéric Guillaume II de Prusse ; à l'instar des délicieuses variations sur des thèmes de Haendel et de Mozart, elles repésentent la première manière du compositeur, comme l'op.69 est typique de la deuxième. Quant aux deux sublimes Sonates de l'op.102, d'une liberté inouïe, elles annoncent déjà le style de sa dernière décennie.

Beethoven’s works for cello and piano were written between 1796 and 1815. He in effect created the sonata for cello with an independent piano part in his op.5, intended for Jean-Louis Duport and dedicated to Frederick William II of Prussia; like the delightful variations on themes by Handel and Mozart, they represent his first-period style, as Op.69 typifies the second. The two sublime Sonatas op.102, for their part, already herald the unprecedented stylistic freedom of the composer’s final decade.

"Magistrale. Telle est la leçon de maîtrise instrumentale et d'intelligence musicale que donnent Jean-Guihen Queyras et Alexander Melnikov dans cette intégrale de l'oeuvre pour violoncelle de Beethoven."

Antoine Mignon
Classica N°166 octobre 2014

"Ils ont l'habitude de jouer ensemble et cela se ressent très vite, tant cette intégrale de la musique pour violoncelle et piano de Beethoven est aboutie. La complicité circule d'un bout à l'autre de ce nouvel enregistrement réalisé en studio à Berlin. Les cinq Sonates pour violoncelle et piano couvrent les "trois styles" (selon une terminologie très en vogue dans la musicologie d'autrefois) du compositeur qui est le premier à consacrer un corpus de sonates aussi important pour le violoncelle. L'art de Jean-Guihen Queyras repose avant tout sur le chant et le phrasé, avec une grande subtilité et sans aucune rudesse. Alexandre Melnikov sait combien Beethoven a privilégié son instrument fétiche, au point de lui donner la primauté, en tout cas dans les deux sonates opus 5. La prise de son, vraiment superbe, souligne ce partenariat entre deux interprètes aguerris à la musique de chambre. Un enregistrement qui figure sans complexe à côté des versions mythiques de Casals, Fournier, Rostropovitch ou Du Pré."

FH - Répertoire

"Violoncelliste formidable au répertoire très large, de Vivaldi à nos jours, Jean-Guihen Queyras adapte lui aussi son instrument au style de Beethoven, du commentaire amusé des débuts à la densité quasi symphonique des grandes sonates. Mais les deux artistes proposent bien plus qu’une visite, fût-elle brillamment commentée, de l’atelier du créateur. S’ils refusent tout narcissisme et subjectivité envahissante, ils restituent la puissance visionnaire de ces sonates et en offrent une des versions les plus contrastées."

P.Venturini - Les Echos

"Queyras and Melnikov sustained the intimacy of Beethoven's Sonata’s with playing of extraordinary refinement."

Tim Ashley - The Guardian

Beethoven

Piano Trios
Jean-Guihen Queyras - Isabelle Faust - Alexander Melnikov
2014
Harmonia Mundi

En compagnie d'Isabelle Faust au violon et d'Alexander Melnikov au piano, nous vous proposons ici les deux derniers trios du Maître, l’op.70 n°2 (1808) dédié à la comtesse Marie Erdödy, et l’archi-célèbre… “Archiduc” (1811), qui marqua la dernière apparition en public de Beethoven pianiste.

Trios for a countess and an archduke.

It was Beethoven who gave the piano trio the form it was to retain throughout the 19th century, by allowing the string instruments the status of genuinely equal partners. Here three eminent Beethovenians present the composer’s last two works in the genre, op.70 no.2 (1808) dedicated to Countess Marie Erdödy, and the celebrated ‘Archduke’ (1811) that marked the final public appearance of its composer.

"Trois musiciens marquent d'une pierre blanche la discographie de l'"Opus 70 n°2" dédié à la comtesse Marie Erdödy et l'"Archiduc" de Beethoven."

"Après de formidables duos de Schubert, après un bouleversant Trio op. 40 de Brahms, Isabelle Faust et Alexander Melnikov, cette fois-ci avec leur habituel complice Jean-Guihen Queyras, nous offrent deux modèles de trios de Beethoven. Grande intelligence de conception musicale, savoir-faire instrumental de haut vol, travail d'ensemble abouti et plaisir sonore communicatif : rares sont aujourd'hui les disques qui non seulement bouleversent la discographie, mais surtout proposent une véritable interprétation musicale accomplie, synonyme d'appropriation sonore dans le respect du texte."

CHOC de Classica

Beethoven

Sonatas - Trios
Jean-Guihen Queyras - Andreas Staier - forte Daniel Sepec
2014
Harmonia Mundi

Ce double album regroupe deux enregistrements qui ont fait date dans la discographie beethovénienne. Où l’on assiste au passage de l’ancienne “sonate pour piano avec accompagnement de violon” héritée du baroque au vrai duo classique, puis au trio avec piano qui valut à son compositeur l’occasion de créer un “opus 1”. C’est aussi la trace sonore d’une belle confrontation entre des instruments historiques de tout premier ordre (dont le violon personnel de Beethoven !), véritablement sublimés par des artistes d’exception.

Ces titres sont parus pour la première en 2006 (CD 1) et 2007 (CD 2).

This double album brings together two recordings that broke new ground in the Beethoven discography. Here we can witness the transition from the old ‘sonata for keyboard with violin accompaniment’ inherited from the Baroque era to the true Classical duo, then to the piano trio which prompted the composer to present his ‘opus 1’. These performances also document a fascinating encounter between outstanding period instruments (including Beethoven’s own violin!) whose fine qualities are brought out to the full by three exceptional artists.

These titles were released for the first time in 2006 (CD 1) and 2007 (CD 2).

 

Berg – Schoenberg

Suite lyrique, La Nuit transfigurée
Jean-Guihen Queyras - Ensemble Resonanz
2014
Harmonia Mundi

Pierre angulaire de toutes les ruptures artistiques, la Première Guerre mondiale sépare la Suite lyrique de Berg (1925) de La Nuit transfigurée de Schoenberg (1899). De part et d'autre de ce traumatisme, chacun des deux ouvrages renvoie à des amours adultères. À l'origine de La Nuit transfigurée, le poème de Richard Dehmel évoque une naissance illégitime et son pardon, tandis que le dialogue amoureux entre Alban Berg et Hanna Fuchs et son épilogue douloureux sous-tendent la composition de la Suite Lyrique.

"Il faudrait que ce soient des lieder sans paroles où seul pourrait lire celui qui sait – toi seule. Peut-être cela sera-t-il un quatuor à cordes. Dans le cadre de ces quatre mouvements, je pourrais faire passer tout ce par quoi je suis passé depuis que j’ai franchi le seuil de votre maison." C'est ainsi qu'Alban Berg s'exprimait au sujet de sa Suite lyrique dans une lettre à Hanna Fuchs dont il est alors amoureux. Alban Berg est marié, Hanna Fuchs aussi. Une vingtaine de lettres gardent la trace brûlante de cette liaison sans issue. Elle viennent d'être traduites par Sylvain Fort chez Actes Sud.

Conscients de la valeur de ce témoignage, Jean-Guihen Queyras et les musiciens de l'Ensemble Resonanz ont eu à cœur de restituer toutes les allusions et les symboles dont Berg a émaillé son œuvre, au point d'en proposer une écoute entièrement nouvelle, aussi belle que poignante.

La Nuit transfigurée de Schönberg, qui suit la Suite Lyrique, relate l'histoire d'un amour contrarié, mais dont la malédiction initiale s'achève dans la lumière d'une douleur stellaire.

The First World War, that crucible of every kind of artistic change, intervened between Berg’s Lyric Suite (1925) and Schoenberg’s Verklärte Nacht (1899). On either side of that traumatic divide, each of the works refers to adulterous love. The poem by Richard Dehmel that inspired Transfigured Night evokes the conception of an illegitimate child and its pardon. The amorous dialogue between Alban Berg and Hanna Fuchs and its painful epilogue form the subtext to the composition of the Lyric Suite.

 

« Ce disque est absolument magnifique. On y entend pour la première fois la Suite lyrique entièrement instrumentée pour orchestre cordes. J'ai écouté cette oeuvre, éberlué par la flamboyance et la suavité des solistes de l'ensemble Resonanz et de Jean-Guihen Queyras qui dirige de son violoncelle. La Nuit transfigurée est également un moment splendide. Comme si je n'avais jamais entendu cette oeuvre qui est un des piliers de toute la musique du XXe siècle ! »

Pascal Dusapin in DIAPASON

Mozart

Clarinet Quintet K581
Arcanto Quartett - Jörg Widmann
2013
Harmonia Mundi

L’amitié en musique

Nous devons ces deux chefs-d’œuvre aux amitiés musicales liées par Mozart au cours de ses années viennoises. Le Quintette K.581, d’une beauté élyséenne, fut taillé sur mesure pour le grand clarinettiste Anton Stadler. Le Quatuor K.421, plus sévère de ton, fait partie des six dédiés au “caro amico” Haydn. Voici donc le programme idéal pour permettre aux quatre complices de l’Arcanto Quartett de montrer – pour la première fois au disque – leur affinité avec le répertoire mozartien.

Friendship in music

We owe these two masterpieces to the musical friendships Mozart made during his years in Vienna. The celestial beauties of the Quintet K581 were tailor-made for the great clarinettist Anton Stadler, while the Quartet K421, more severe in tone, is one of the six Mozart dedicated to his ‘caro amico’ Joseph Haydn. Here then is the ideal programme for the four friends of the Arcanto Quartett to show their affinities with the Mozartian repertoire – for the very first time on CD.

Elgar – Tchaïkovsky – Dvorak

Cello Concertos
Jean-guihen Queyras - BBC Symphony Orchestra - Jiří Bělohlávek
2013
Harmonia Mundi

Enregistrer le concerto d'Elgar aujourd'hui

"Près de 50 ans après son enregistrement légendaire, il est impossible de jouer les premières notes du Concerto d'Elgar sans penser à la présence solaire de l'immense Jacqueline du Pré.
Pourtant, si écrasant soit cet héritage, il n’est pas souhaitable de s'y limiter.
Chaque génération se doit de réinventer les chefs-d’œuvre du répertoire, avec son propre bagage musical, culturel, et émotionnel.
Ce ne sera ni celui de nos Maîtres, bien qu’en étant inévitablement inspiré et imprégné, ni celui de nos héritiers, qui s'affranchiront sans hésiter de nos certitudes.
 La vocation de musicien classique implique de laisser notre voix s'épanouir avec notre propre esthétique sonore, notre vibrato, notre sens du phrasé et du portato, etc..., conditions sine qua non à une interprétation vivante qui pourra toucher ceux qui partagent et vivent ce monde avec nous.
Ou alors, on n'enregistre pas les Suites de Bach. Ni les concertos de Haydn. La liste serait longue car notre héritage discographique, en ce XXIe siècle, est d’une grande richesse. Mais laissons à notre avenir la chance de l’être plus encore..." Jean-Guihen Queyras

On the face of it there is little in common between the elegiac song of Elgar’s Concerto, the Bohemian nostalgia of Dvořák’s exquisite miniatures, and the stylistic exercise of Tchaikovsky revisiting the 18th century. But Jean-Guihen Queyras sees in this programme ‘a fascinating mirror effect’, with each composer ‘playing on contrasts to elucidate his intentions’. Alongside the great Czech conductor Jiří Bělohlávek, he reveals every facet of these Late Romantic works.

 

The Telegraph (5/5)
"the performance is a marvel. The mellow timbre of his 1696 Gioffredo Cappa instrument is a pure joy. But allied to that, with orchestral playing of wisdom and idiomatic acumen under Jiří Bělohlávek, there is the sense that Queyras has made this recording through genuine love and perception of the Elgarian language [...]"

Classical Music Magazine
(5/5)
"Queyras’ lack of sentimentality and his sense of drive in the Elgar are very welcome, as is the urgent and ripely idiomatic contribution for an orchestra currently at the top of it game. The Tchaikovsky Rococo Variations has great poise and zest, and as a bonus we are treated to two short pieces by Dvorak – Silent Woods and the Rondo – which could scarcely have been done better."

Espace Musique
"Je vous confie que je considère ce nouvel album du violoncelliste Jean-Guihen Queyras comme une pure merveille. Queyras fait chanter son instrument comme peu y réussissent. La musique prend vie avec une puissance remarquable."

Herald Scotland
"I'm a fervent admirer of French cellist Jean-Guihen Queyras, particularly for the incredibly neat, compact and refined quality of his playing, elements that here bring an aura of sophistication and tremendous intellectual integrity to his new recording of the piece, with Jiri Belohlavek and the BBC Symphony Orchestra in immaculately responsive and sympathetic accompaniment."

The Strad
"A rich and warm recording with a finely judged balance between orchestra and soloist adds to the excellence, but more important is the high level of carefully rehearsed detail in the orchestral parts under Jiří Bĕlohlávek’s direction. A number of elements combine to make Queyras’s playing inspirational on its own. A fluid and commanding bowing technique, awesomely demonstrated in the Rococo Variations, is certainly part of the equation, as is his left hand – a truly obedient servant to his bidding. Beyond this, though, he invests the cello’s voice with human characteristics – it whispers, sobs, screams, laughs and sings. And it is this level of subtlety that he brings to the Elgar Concerto."

International Record Review

"Queyras is a fine cellist, fluent technically and gifted with a flexibility of tone that can range from a warm richness to a resiny tang and to sweetness in the upper registers into which both Dvorak and Elgar take him."

Gramophone
"Queyras is recomandingly secure and articulate soloist, and he enjoys attentive, typically selfless support throughout from Jiri Belohlavek and the BBC SO...Watkins's endearingly communicative and deeply tender advocacy in particular really does touch to the marrow every time...both the lovely Dvork miniatures are idiomatically surveyed".

BBC Music Magazine
"no note or tone is misplaced, with harmonics especially pure, and a judicious use of vibrato means that Elgar's loping first-movement Moderato begins very purely indeed. It's refreshing not to have the Concerto larded with sentimentality"

Sunday Times
"the antithesis of the youthful Jacqueline Du Pré's fireband approach. That is not to say that Queyras lacks passion the opening chords are bold and he soars un the opening movement's moderato and the allegro ma non troppo of the finale. Belohlavek and the BBC SO are idiomatic partners"

 

Schubert

Quintett
Quatuor Arcanto - Olivier Marron, violoncelle
2012
Harmonia Mundi

La formule instrumentale du quintette à cordes consistant à rajouter un violoncelle au quatuor classique n'est pas anodine, que ce soit chez Boccherini, Onslow ou Schubert : créé plusieurs décennies après sa mort, l'opus posthume 163 déroge d'autant moins à la règle qu'aux spécificités du médium instrumental subtilement tiré vers le grave, s'ajoutent une forme tellement maîtrisée, une dimension orchestrale si évidente, une dimension métaphysique si bouleversante que l'oeuvre s'est finalement hissée dans les sommets de la musique de chambre.

The process of creating a quintet by adding a cello to the standard string quartet is always an act of some significance, whether the composer is Boccherini, Onslow, or Schubert. This is particularly true of Schubert’s Quintet op. posth. 163, for to the specific characteristics of an instrumental medium subtly weighted towards the bass it adds such mastery of form, so evident an orchestral element, such an overwhelming metaphysical dimension that it is now recognised as one of the supreme peaks of chamber music.

"Un enregistrement somptueux du quintette avec deux violoncelles de Schubert, soulignant l'isolement splendide d'une oeuvre sans modèle ni équivalent [...]"
Télérama n°3273

"L'Arcanto ne fait jamais les choses à moitié. Leur vision du quintette avec deux violoncelles de Schubert est d'une intensité terrifiante. Peu d'abandon dans ce parcours exigeant mais une incroyable concentration qui se relâche dans le rare moment de bonheur du trio central du scherzo. Ailleurs, on se promène sur des hauteurs presque inaccessibles. "
Le Soir

Vivaldi

Cello Concertos
Jean-Guihen Queyras - Akademie für Alte Musik Berlin - Georg Kallweit
2011
Harmonia Mundi

À côté des célèbres Quattro Stagioni et autre Notte, ce sont pas moins de 27 concertos que Vivaldi consacre au violoncelle – instrument qui restait alors le plus souvent cantonné à la basse continue... Disposant à l’Ospedale della Pietà de véritables virtuoses, le prêtre roux participa grandement à l’émancipation d’un violoncelle si prompt à aiguiser l’inventivité en matière de variation des figurations. Les musiciens de l’Akademie für Alte Musik Berlin ont su varier les couleurs chez Caldara afin de ponctuer cette somptueuse fête sonore proposée par le maestro Queyras !

Alongside the famous Quattro Stagioni, La Notte, and so on, Vivaldi wrote no fewer than 27 concertos for the cello – an instrument which at the time was generally limited to playing basso continuo. With the genuine virtuose he had available to him at the Ospedale della Pietà, the Prete Rosso played a key role in the emancipation of the cello, which so readily stimulated him to invent varied figuration. The musicians of the Akademie für Alte Musik Berlin have chosen to add highly expressive pieces by Caldara to punctuate the sumptuous feast of sound offered by maestro Queyras.

Kodály – Kurtág – Veress

Sonatas for cello & piano
Jean Guihen Queyras - Alexandre Tharaud
2011
Harmonia Mundi

Kodály, Kurtág and Veress font partie des cinq grands noms de la musique moderne hongroise, ax côtés de Bartok et de Ligeti. A cet égard, ce disque brosse un parcours esthétique complet, de "père spirituel" Zoltán Kodály (dont la fameuse Sonate pour violoncelle seul parvient jusqu'au plus haute degré de liberté et d'inspiration, sans jamais renier ses origines) jusqu'à ses lointains émules.

Ce titre est paru pour la première fois en 2001.

Kodály, Kurtág and Veress are three of the five great names of modern Hungarian music, alongside Bartók and Ligeti. And this recording provides a representative survey of their output, from the ''spiritual father'' Zoltán Kodály whose famous Sonata for solo cello reaches the highest level of liberty and inspiration, without ever repudiating its origins) to his more recent successors.

This title was released for the first time in 2001.

Ravel – Dutilleux – Debussy

Quatuors à cordes
Arcanto Quartett
2010
Harmonia Mundi

À l'inverse de Beethoven ou Bartók, hantés par le quatuor à cordes tout au long de leur vie créatrice, les compositeurs français ont souvent approché avec prudence cette formation longtemps associée à la tradition germanique. Orchestrateurs d'exception, Debussy, Ravel et plus récemment Dutilleux n'y sont venus qu'une fois... mais avec quelle réussite !

Unlike Beethoven and Bartók, both haunted by the string quartet throughout their creative life, most French composers were cautious in their approach to a formation long associated with the Austro-German tradition. Debussy, Ravel and more recently Dutilleux, all noted for their mastery of orchestration, each visited it only once – but with outstanding success!

"En réunissant ces trois coups d'essai-coups de maître, le brillant Arcanto Quartett démontre, sinon l'existence d'une improbable école nationale, la permanence d'un fil rouge - préoccupation originale pour les modes de jeu (mouvement entier en pizzicatos chez Debussy), les constructions singulières (finale du quatuor de Ravel) [...]"
Télérama N°3167

"Un Ravel charnu et charnel, mouvant, brûlant et plein d’humeurs, aux limites de l’expressionnisme. En dépit d’un scherzo un peu mécanique, le Quatuor Arcanto éblouit aussi par la virtuosité de ses quatre instrumentistes, qui ne feront qu’une bouchée du redoutable final." La tribune des critiques de disque, France Musique

 

Mantovani – Schoeller – Amy

21st Century Cello Concertos
Jean-Guihen Queyras- Rundfunk Sinfonieorchester Saarbrücken - Günther Herbig -...
2009
Harmonia Mundi

Trois compositeurs, trois oeuvres maîtresses de notre temps interprétés par trois orchestres… et un élément central, âme de ce beau projet consacré au violoncelle concertant : Jean-Guihen Queyras, “Artiste de l’année 2008” (Diapason).
Trois façons à la fois très différentes et en même temps très complémentaires de concevoir le concerto au XXIe siècle.

Three composers, three masterworks of our time performed by three orchestras – and a central element, the moving spirit behind this fine project devoted to the concertante cello: Jean-Guihen Queyras, voted ‘Artist of the Year 2008’ in Diapason. Three sometimes very different, yet at the same time highly complementary ways of conceiving the concerto in the 21st century.

BRAHMS

String Quartet op.51 no.1 - Piano Quintet op.34
Quatuor Arcanto / Silke Avenhaus - Piano
2009
Harmonia Mundi

À quarante ans passés, Brahms jugea enfin un quatuor digne de figurer à son catalogue : l’opus 51. Il rejoignait ainsi ceux qui, tels Mendelssohn, Schumann ou Dvorák, étaient parvenus à s’affranchir de l’héritage beethovénien dans ce genre. Une oeuvre très exigeante pour ses interprètes, à l’instar du quintette avec piano op.34.

Brahms had passed the age of forty before he finally deemed a string quartet worthy of appearing in his catalogue, as op.51. Thus he joined those composers who, like Mendelssohn, Schumann and Dvořák, had succeeded in freeing themselves from the heritage of Beethoven in this genre. The work is extremely demanding for its performers, as is the Piano Quintet op.34.

"Des oeuvres-phares, que le Quatuor Arcanto, formé à l'initiative de l'altiste allemande Tabea Zimmermann, réunit judicieusement, et interprète avec une chaleur et une plasticité qui donnent raison, une fois encore, au plaidoyer de Schoenberg : « Le domaine dans lequel Brahms s'est imposé peut être qualifié d'épique-lyrique. »

Debussy – Poulenc

Jean Guihen Queyras - Alexandre Tharaud
2008
Harmonia Mundi

Debussy et Poulenc ont marqué durablement l'identité musicale de leur pays, autant que par leurs références au passé que leurs innovations. Ce programme illustre leur vision d'un certain esprit français : oscillant entre ironie et émotion tout de raffinement, mais entretenant un écho magnifié de musique facile de cabaret - bref "une esquisse mauvaise musique" dont se targuait le créateur des Mamelles de Tirésias . Le parcours de ces deux interprètes de la jeune génération française, déjà plusieurs fois partenaires d'enregistrement, les a amenés tout naturellement à se retrouver autour de ce répertoire.

Debussy and Poulenc made a lasting impact on the musical identity of their country through both their references to the past and their innovations. This programme illustrates their vision of a certain esprit français: moving constantly between irony and emotion, extremely refined, yet at the same time offering an amplified echo of ‘light’ music – in short, the ‘exquisite bad music’ the creator of Les Mamelles de Tirésias prided himself on writing. The trajectory of these two interpreters of the young generation in France, who have already made several recordings together, has led them naturally to this repertoire.

Bach

Complete Cello Suites
2007
Harmonia Mundi

Quand Bach se délecte de l’obligation qui lui est faite d’exposer l’harmonie par le biais mélodique (autrement dit, d’égrener au violoncelle chaque note d’un accord qu’il aurait touché au clavecin), cela donne l’un des monuments absolus de la musique de chambre ; quand Jean-Guihen Queyras se délecte de cette “irrésistible vitalité” sur son violoncelle Gioffredo Cappa de 1696, cela donne l’un de ses disques les plus aboutis !

When Bach revels in the obligation to set out his harmony in melodic terms (in other words, to have the cello play successively each note of what would have been a single chord on the keyboard), the result is one of the supreme monuments of chamber music; when Jean-Guihen Queyras revels in this ‘irresistible vitality’ on his Gioffredo Cappa cello of 1696, the result is one of his most inspired recordings!

Bonus DVD: a complete filmed performance of the Third Suite and a behind-the-scenes documentary on the making of this set.

 

Diapason D’or et CD du mois

L’esprit des Suites
«Jean-Guihen Queyras livre des suites pour violoncelle seul de Bach une interprétation mesurée, ni commune ni excentrique, simplement d’une intelligence sensible et d’une élégante sobriété qui forcent l’admiration.»

CHOC du Monde de la Musique

« Musicien protéiforme, Jean-Guihen Queyras joue la Bible des violoncellistes sur instrument « à la moderne ». « Cette musique me donne une énergie incroyable », affirme-t-il. A nous aussi !»

Version de référence, La Tribune des critiques de disque

« Noblesse, tendresse, hauteur de vue et virtuosité souveraine : rien n’est trop beau pour le Bach de Jean-Guihen Queyras, archet vibrant et phrasés solaires. Prélude et Sarabande jouent la carte d’un lyrisme recueilli, Courante et Gigue crépitent dans un sentiment d’allégresse. Voici la grande version moderne. »

Télérama

« Pour tout violoncelliste, les Suites de Bach sont une bible de chevet – six tables de la loi, ajointées selon une marqueterie invariable : prélude, allemande, courante, sarabande et, avant la gigue finale, menuet, bourrée ou gavotte. « Elles m’accompagnent depuis qu’on m’a mis un archet entre les mains, il y a vingt-neuf ans », confirme Jean-Guihen Queyras, 40 ans, dans le DVD joint à son enregistrement, réalisé au printemps dernier dans une petite église du Bade-Wurtemberg.

Ces fidèles amies de trente ans le récompensent aujourd’hui de son assiduité en lui offrant une palette infinie de couleurs, une gamme inépuisable d’expressions – de la solidité terrienne de la première au recueillement spéculatif de la cinquième, de la sombre gravité de la deuxième à la joie solaire de la dernière. « Pas une mesure qui ne recèle une invention, un trait fulgurant d’inventivité », se réjouit l’ancien soliste de l’Ensemble Intercontemporain, que la liste d’enregistrements prestigieux de ces Suites – du mythique Pablo Casals au vétéran Anner Bijlsma – a longtemps dissuadé de graver sa propre version. Et l’école française de violoncelle a donné de valeureux interprètes dans ce répertoire, Paul Tortelier ou Maurice Gendron jadis, Marc Coppey ou Jérôme Pernoo aujourd’hui. Ce qui distingue Jean-Guihen Queyras, outre son jeu d’archet digne d’un maître d’escrime, c’est la leçon reçue des compositeurs contemporains. De Luciano Berio, que la virtuosité n’est pas seulement prouesse physique, mais dextérité cérébrale, perspicacité de l’intelligence. De Pierre Boulez, que la réserve de l’interprète, sa pudeur, son tact, grandissent la liberté d’émotion de l’auditeur. Le mélange d’humilité et de panache, de noblesse et d’espièglerie dont témoigne le jeu de Jean-Guihen Queyras, c’est peut-être ce qu’on appelle tout simplement la grâce. »

France Musique -Les Rois de la Galette

Jean-Guihen, gagnant des sept versions choisies indifféremment sur instruments modernes ou anciens et notamment les deux plus récentes dont celle de Steven Isserlis. Ecoute à l’aveugle.
Les juges étaient: Marie-Aude Roux, Antoine Pécqueur et Norbert Zauberman

LE MONDE

« Les Suites pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach s’apparentent à une succession de sommets que peu de violoncellistes osent aborder d’une traite en public. Quelques intrépides ont relevé le défi, à la fois technique et physique, mais aucun, à notre connaissance, ne l’a placé, comme Jean-Guihen Queyras, dimanche 12 mars, à la Cité de la musique, à Paris, dans le cadre encore plus ambitieux d’une confrontation entre Bach et ses successeurs.

L’ancien soliste de l’Ensemble intercontemporain a eu la bonne idée de faire précéder chaque suite par la création d’une courte pièce, commandée selon le principe du « pré-écho ». Sous cette formule biscornue, au moins d’un point de vue acoustique, il faut entendre la double fonction dévolue à l’oeuvre nouvelle : introduire une page de Bach dont elle aura constitué une résonance actuelle. Arc-en-ciel, d’Ivan Fedele, s’acquitte parfaitement de cette tâche. Le déploiement spectral des harmoniques annonce l’arpège du début de la Première Suite de Bach et l’éventail de timbres du violoncelle évoque le devenir de l’instrument au XXe siècle. »

SOLO, PAS MONOLOGUE

Plus judicieux encore, le ton quasi improvisé de cette création se prolonge naturellement dans la très libre et sensuelle restitution du « Prélude » de la Première Suite. Foin de l’ascèse monacale habituellement recherchée dans ces soliloques intemporels ! Pour le jeune Français, solo ne signifie pas forcément monologue, et l’« Allemande » le prouve comme une conversation animée par deux voix. Les autres danses paraissent tout aussi légères et éloquentes.

Jean-Guihen Queyras, qui joue Bach par coeur et les yeux fermés, passe ensuite au deuxième volet de son périple. Gilbert Amy en assure l’ouverture avec Ein… Es Preludium, une partition qui ne se résout pas sans tiraillements existentiels (et c’est là son prix) à demeurer dans l’antichambre de Bach.

Le compositeur essaie de se maintenir à distance de son intimidant modèle avant de brusquement plonger dans la source baroque figurée par la Quatrième Suite. Celle-ci sera interprétée avec une étonnante fraîcheur d’esprit, qualité encore présente quatre heures et demie (entractes compris) après le début du titanesque récital de Jean-Guilhen Queyras.

György Kurtag (le seul à n’avoir pas terminé sa commande à temps), Misato Mochizuki (tout en souplesse), Jonathan Harvey (avec sérénité) et Ichiro Nodaïra (par démultiplication) auront réservé le meilleur accueil à Bach, mais pas autant que le violoncelliste, qui l’aura transcendé en gardant des forces pour un bis (création), de Philippe Schoeller, à la brûlante intériorité. »

BOULEZ

Sur Incises - Messagesquisse - Anthèmes II
Jean-Guihen Queyras, Violoncelle - Hae-Sun Kang, Violon / Ensemble InterContemporain...
2007
Deutsche Grammophon

“One of the year’s outstanding contemporary music releases” Gramophone

Bartók

Arcanto Quartett
2007
Harmonia Mundi

Les quatuors de Bartók occupent une place aussi importante que ceux de Beethoven dans l’histoire du genre - et de la musique en général. Écrits respectivement en 1934 et 1939, les deux derniers s'imposent avec force comme les témoins privilégiés de la démarche créatrice d'un musicien engagé dans une expérimentation musicale sans concession, tout en restant très impliqué par les événements européens à la veille du second conflit mondial. Peu avant l'exil de Bartók aux USA, le déchirement du n°6 sera son adieu au genre. Cet enregistrement constitue le premier disque du Quatuor Arcanto.

The Bartók quartets occupy a place as important as Beethoven’s in the history of the genre – and of music in general. The last two, written in 1934 and 1939 respectively, bear powerful witness to the creative attitude of a composer engaged in a phase of uncompromising experimentation while still remaining closely involved in events in Europe on the eve of the Second World War. Composed shortly before Bartók went into exile in the USA, the heartrending Quartet no.6 was to be his farewell to the form. This is the first recording of the Arcanto Quartet.

 

Schubert

Sonate pour arpeggione [violoncelle] et piano
Jean Guihen Queyras - Alexandre Tharaud
2006
Harmonia Mundi

Trois Viennois au-delà des époques.
"La sonate Arpeggione de Schubert occupe le coeur de notre répertoire depuis qu’Alexandre Tharaud et moi faisons de la musique ensemble. Sa luminosité insouciante en apparence ne peut masquer une angoisse qui apparaît au grand jour dans la conclusion du deuxième mouvement. (…) Berg assume la noirceur de ses abîmes intérieurs, quand Webern joue sur la sublimation et la désincarnation. Mais tous trois partagent un même besoin de se confronter sans limite aux fondamentaux que sont le désir, la sensualité, la mort, en les rendant presque palpables…"
- Jean-Guihen Queyras

Three Viennese composers transcend their time.
‘Schubert’s Arpeggione Sonata has been at the heart of our repertoire ever since Alexandre Tharaud and I began to play together. Its apparently carefree luminosity cannot conceal an anguish which comes out into the open at the end of the second movement. . . . Berg assumes his dark inner demons, whereas Webern plays on sublimation and detachment. But all three share the same need for limitless confrontation with the basic elements of desire, sensuality, and death, making them almost palpable . . .’ - Jean-Guihen Queyras

 

Dvorák

Concerto pour violon - Trio op.65
Jean-Guihen Queyras -The Prague Philharmonia - Jií Blohlávek - Isabelle Faust -...
2004
Harmonia Mundi

De toutes les amitiés musicales célèbres et fructueuses, celle qu’entretinrent Brahms et Dvorák fut l’une des mieux partagées. Dès leur rencontre en 1878, Dvorák se laissa conquérir par l’école de rigueur de Brahms, son écriture gagna en clarté et son œuvre s’inscrivit, pendant quelques années, dans le lignage stylistique de son aîné. Le Concerto pour violon et le 3e Trio avec piano appartiennent sans aucun doute à cette période “sous influence”… Mais avec quelle réussite !

Of all the famous and fruitful musical friendships, that between Brahms and Dvorák was one of the most felicitous. Right from their first meeting in 1878, Dvorák allowed himself to be won over by the rigorous model promoted by Brahms; his style gained in clarity, and his output over the next few years was in thrall to the musical heritage of the older composer. The Violin Concerto and the Third Piano Trio certainly belong to this period ‘under the influence’ – but how successfully that influence is integrated!

Dvorák

Cello Concerto -"Dumky" Trio
Jean-Guihen Queyras -The Prague Philharmonia - Jií Blohlávek - Isabelle Faust -...
2005
Harmonia Mundi

Un coup de maître ! Jamais avant Dvorák, on n’avait si bien écrit pour le violoncelle concertant : l’oeuvre du compositeur tchèque a rejoint sans conteste le panthéon des concertos pour piano ou violon. En complément de ce chef-d’oeuvre de légende, Jean-Guihen Queyras retrouve Isabelle Faust et Alexander Melnikov dans le non moins fameux Trio “Dumky".

A stroke of genius!
No-one before Dvorák had ever written so well for the cello as a concerto soloist: his work has unquestionably entered the pantheon alongside the finest concertos for piano or violin. To complement this legendary masterpiece, Jean-Guihen Queyras is joined by Isabelle Faust and Alexander Melnikov in the no less famous ‘Dumky’ Trio.

Haydn

Cello Concertos
Jean-Guihen Queyras - Freiburger Barockorchester - Petra Müllejans
2004
Harmonia Mundi

Pièces majeures du répertoire pour violoncelle, les deux concertos de Haydn proposés ici sont sans conteste les oeuvres les plus abouties de ce genre à l'époqie classique viennoise. Quant au concerto de Matthias Georg Monn (acteur important de la transition entre baroque et classicisme), c'est une pièce remarquable de la période antérieure à Haydn.

The two Haydn concertos recorded here are pillars of the cello repertoire, and unquestionably the two most accomplished works in their genre from the Viennese Classical era. As to the concerto by Matthias Georg Monn (a major figure of the transition from Baroque to Classicism), it is a remarkable work from the pre-Haydn period.

Beethoven – Hummel

Jean-Guihen Queyras - Andreas Staier - forte Daniel Sepec
2004
Harmonia Mundi

Première œuvre que le jeune Beethoven jugea digne d’inscrire à son catalogue, la triade de l'opus 1 n'était pas sa première composition, loin s'en faut. Mais c’est à travers elle qu’il affirma son ambition et révéla son imagination foisonnante. Près de quinze ans la séparent du célèbre trio dit “des esprits”, chef-d’œuvre de la maturité beethovénienne. Les trois interprètes ont fait le choix judicieux d'associer à ces œuvres un remarquable trio de Hummel, l’un des principaux rivaux du maître de Bonn…

Although they were the earliest works that the young Beethoven thought worthy to feature in his catalogue, the three Trios op.1 were far from being his first compositions. But it was in them that he first asserted his ambitions and revealed his imaginative powers. Nearly fifteen years separate them from the famous ‘Ghost’ Trio, one of the composer’s mature masterpieces. Our three performers have judiciously coupled these works with a remarkable trio by Hummel, one of Beethoven’s principal rivals.

Britten

Suites
1998
Harmonia Mundi

Premier enregistrement réaliser en 1998 par Jean-Guihen Queyras dans le cadre de la collection "Les nouveaux interprètes".

Cet enregistrement des plus célèbres suites pour violoncelle seul du XXe siècle – où l'esprit de Bach n'est jamais très loin – marquait en 1998 le début de la collaboration avec harmonia mundi d'un Jean-Guihen Queyras alors tout jeune... Dès ce premier disque, le musicien français faisait preuve d'une exigence artistique absolue. Une réussite totale !

Jean-Guihen Queyras joue sur un violoncelle milanais de 1690.

Ce titre est paru pour la première fois en 1998.

This recording of the most famous solo cello suites of the 20th century – in which the spirit of Bach is never very far away – marked the start of the collaboration of a very young Jean-Guihen Queyras with harmonia mundi, back in 1998. Right from this first disc, the French cellist demonstrated his supremely high artistic standards. An unqualified success!

Jean-Guihen Queyras plays a Milanese cello, 1690.

This title was released for the first time in 1998.

 

Le Monde

"Quelle musique fraîche, ludique et comme improvisée, avec ce fond de mélancolie indicible mêlée de joyeuse insolence. Le jeune Jean-Guihen Queyras signe l'une des toutes meilleures versions de ce triptyque : sonorité chaleureuse, inspiration de tous les instants, précision d'intonation."