Gustavo Gimeno est décidément très à l’aise dans la musique française de la seconde moitié du XXe siècle. Succédant à son impressionnante Turangalîla-Symphonie de Toronto, voici que nous arrive du Philharmonique de Luxembourg un remarquable album Dutilleux. Certes, la complicité aussi normative qu’imaginative de Jean-Guihen Queyras lui permet de signer un des plus beaux Tout un monde lointain, le concerto pour violoncelle composé pour Rostropovitch. Mais on savoure tout autant les savoureuses études de timbres des Métaboles, écrites pour George Szell et Cleveland ou les jeux de rôles de ce parcours tout en curiosités, parti du et revenu au silence, qu’est la 1re symphonie.

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