À l’inverse de Beethoven ou Bartók, hantés par le quatuor à cordes tout au long de leur vie créatrice, les compositeurs français ont souvent approché avec prudence cette formation longtemps associée à la tradition germanique. Orchestrateurs d’exception, Debussy, Ravel et plus récemment Dutilleux n’y sont venus qu’une fois… mais avec quelle réussite !
Unlike Beethoven and Bartók, both haunted by the string quartet throughout their creative life, most French composers were cautious in their approach to a formation long associated with the Austro-German tradition. Debussy, Ravel and more recently Dutilleux, all noted for their mastery of orchestration, each visited it only once – but with outstanding success!
« En réunissant ces trois coups d’essai-coups de maître, le brillant Arcanto Quartett démontre, sinon l’existence d’une improbable école nationale, la permanence d’un fil rouge – préoccupation originale pour les modes de jeu (mouvement entier en pizzicatos chez Debussy), les constructions singulières (finale du quatuor de Ravel) […] »
Télérama N°3167
« Un Ravel charnu et charnel, mouvant, brûlant et plein d’humeurs, aux limites de l’expressionnisme. En dépit d’un scherzo un peu mécanique, le Quatuor Arcanto éblouit aussi par la virtuosité de ses quatre instrumentistes, qui ne feront qu’une bouchée du redoutable final. » La tribune des critiques de disque, France Musique