La formule instrumentale du quintette à cordes consistant à rajouter un violoncelle au quatuor classique n’est pas anodine, que ce soit chez Boccherini, Onslow ou Schubert : créé plusieurs décennies après sa mort, l’opus posthume 163 déroge d’autant moins à la règle qu’aux spécificités du médium instrumental subtilement tiré vers le grave, s’ajoutent une forme tellement maîtrisée, une dimension orchestrale si évidente, une dimension métaphysique si bouleversante que l’oeuvre s’est finalement hissée dans les sommets de la musique de chambre.
The process of creating a quintet by adding a cello to the standard string quartet is always an act of some significance, whether the composer is Boccherini, Onslow, or Schubert. This is particularly true of Schubert’s Quintet op. posth. 163, for to the specific characteristics of an instrumental medium subtly weighted towards the bass it adds such mastery of form, so evident an orchestral element, such an overwhelming metaphysical dimension that it is now recognised as one of the supreme peaks of chamber music.
« Un enregistrement somptueux du quintette avec deux violoncelles de Schubert, soulignant l’isolement splendide d’une oeuvre sans modèle ni équivalent […] »
Télérama n°3273
« L’Arcanto ne fait jamais les choses à moitié. Leur vision du quintette avec deux violoncelles de Schubert est d’une intensité terrifiante. Peu d’abandon dans ce parcours exigeant mais une incroyable concentration qui se relâche dans le rare moment de bonheur du trio central du scherzo. Ailleurs, on se promène sur des hauteurs presque inaccessibles. »
Le Soir