Légèreté, clarté de textures, articulation d’une exceptionnelle netteté : les interprètes illuminent deux joyaux chambristes de Schumann.
Isabelle Faust, Anne Katharina Schreiber, Antoine Tamestit, Jean-Guihen Queyras, Alexander Melnikov.

 

Alexander Melnikov :  « Notre passion pour la musique de Schumann, nous la partageons depuis plusieurs décennies, avec Isabelle Faust et Jean-Guihen Queyras. J’ai rencontré un peu plus tard Antoine Tamestit, qui a le même engouement. A cette aventure, se sont joints les musiciens du Freiburger Barockorchester. Nous formons donc, d’une certaine manière, une équipe pour le moins expérimentée. Je crains qu’il n’y ait pas grand-chose à ajouter : il ne faisait aucun doute qu’un jour nous enregistrerions ces deux œuvres et nous l’avons fait. Voilà. Impossible de présenter ce projet de manière extrêmement originale : nous sommes un groupe de musiciens, qui, pour des raisons qui n’étonneront probablement pas beaucoup de mélomanes, se passionnent pour Schumann. Et s’il vous prenait l’envie de me demander “pourquoi Schumann ?”, je vous répondrais très posément : “rentrez à la maison et passez un disque de Schumann, notre motivation vous apparaîtra dans toute sa splendeur.” Plus sérieusement, cet enregistrement est tombé l’année de notre marathon Schumann, au cours duquel nous avons joué pratiquement tout le répertoire qui convenait aux différents effectifs instrumentaux que nous formons ensemble. C’est peu dire qu’au moment d’installer les micros, le compositeur habitait chacune de nos cellules. »

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