Le Monde 04/12/2002
Jean-Guihen Queyras, des cordes à son archet
Article PDF« La musique est venue de ma mère, pianiste amateur, passionnée mais tardive, empêchée pour cause de dix frères et soeurs et pas de père. Elle jouait tout le temps à la maison. Mon frère aîné a commencé le violon à trois ans : frotter un archet sur une corde a toujours été pour moi le comble du naturel. » Jean-Guihen parle avec émotion du choc de ce premier concert où il a entendu le son d'un violoncelle. Du désir immédiat, foudroyant, obsessionnel, de toucher, de posséder, de jouer. De tout l'été qui a suivi et de cette idée fixe. Enfin, à l'automne, la rentrée des classes et la rencontre avec le violoncelle : direction l'école de musique de Manosque, puis le Conservatoire national de musique à Lyon.
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Marie-Aude Roux