CD1
1-6. Suite n°1 en sol majeur / G major / G-dur BWV 1007
7-12. Suite n°2 en ré mineur / D minor / d-moll BWV 1008
13-18. Suite n°3 en ut majeur / C major / C-dur BWV 1009
CD2
1-6. Suite n°4 en mi bémol majeur /E flat major / ES-dur BWV 1010
7-12. Suite n°5 en ut mineur /C minor / c-moll BWV 1011
13-18. Suite n°6 en ré majeur / D major / D-dur BWV 1012
DVD
Intégralité de la suite n°3 et making-of de cet enregistrement
Ecouter - Acheter
Quand Bach se délecte de l’obligation qui lui est faite d’exposer l’harmonie par le biais mélodique (autrement dit, d'égrener au violoncelle chaque note d'un accord qu'il aurait touché au clavecin), cela donne l'un des monuments absolus de la musique de chambre ; quand Jean-Guihen Queyras se délecte de cette “irrésistible vitalité” sur son violoncelle Gioffredo Cappa de 1696, cela donne l'un de ses disques les plus aboutis !
Critiques
Diapason D'or et CD du mois ( Novembre 2007)
L'esprit des Suites
«Jean-Guihen Queyras livre des suites pour violoncelle seul de Bach une interprétation mesurée, ni commune ni excentrique, simplement d'une intelligence sensible et d'une élégante sobriété qui forcent l'admiration.»
CHOC du Monde de la Musique ( Movembre 2007)
« Musicien protéiforme, Jean-Guihen Queyras joue la Bible des violoncellistes sur instrument « à la moderne ». « Cette musique me donne une énergie incroyable », affirme-t-il. A nous aussi !»
Télérama ( 23 octobre 2007)
Pour tout violoncelliste, les Suites de Bach sont une bible de chevet - six tables de la loi, ajointées selon une marqueterie invariable : prélude, allemande, courante, sarabande et, avant la gigue finale, menuet, bourrée ou gavotte. « Elles m'accompagnent depuis qu'on m'a mis un archet entre les mains, il y a vingt-neuf ans », confirme Jean-Guihen Queyras, 40 ans, dans le DVD joint à son enregistrement, réalisé au printemps dernier dans une petite église du Bade-Wurtemberg.
Ces fidèles amies de trente ans le récompensent aujourd'hui de son assiduité en lui offrant une palette infinie de couleurs, une gamme inépuisable d'expressions - de la solidité terrienne de la première au recueillement spéculatif de la cinquième, de la sombre gravité de la deuxième à la joie solaire de la dernière. « Pas une mesure qui ne recèle une invention, un trait fulgurant d'inventivité », se réjouit l'ancien soliste de l'Ensemble Intercontemporain, que la liste d'enregistrements prestigieux de ces Suites - du mythique Pablo Casals au vétéran Anner Bijlsma - a longtemps dissuadé de graver sa propre version. Et l'école française de violoncelle a donné de valeureux interprètes dans ce répertoire, Paul Tortelier ou Maurice Gendron jadis, Marc Coppey ou Jérôme Pernoo aujourd'hui. Ce qui distingue Jean-Guihen Queyras, outre son jeu d'archet digne d'un maître d'escrime, c'est la leçon reçue des compositeurs contemporains. De Luciano Berio, que la virtuosité n'est pas seulement prouesse physique, mais dextérité cérébrale, perspicacité de l'intelligence. De Pierre Boulez, que la réserve de l'interprète, sa pudeur, son tact, grandissent la liberté d'émotion de l'auditeur. Le mélange d'humilité et de panache, de noblesse et d'espièglerie dont témoigne le jeu de Jean-Guihen Queyras, c'est peut-être ce qu'on appelle tout simplement la grâce.
France Musique ( 21 octobre 2007)
Les Rois de la Galette est la nouvelle Tribune des critiques de France Musique. Elle a lieu tous les dimanche de 15h à 17h. Cette nouvelle tribune diffère de la précédente : les disques sont écoutés entièrement à l'aveugle du début à la fin de l'émission. Le choix et les arbitrages sont faits par Renaud Machart.
L'émission du dimanche 21 octobre à 15 heures, a été consacrée à des versions parues récemment des Suites pour violoncelle seul de Bach.
Sept versions avaient été choisies, indifféremment sur instruments modernes ou anciens et notamment les deux plus récentes, celle de Jean-Guihen Queyras et celle de Steven Isserlis.
Les juges étaient: Marie-Aude Roux, Antoine Pécqueur et Norbert Zauberman et le gagnant fut l'enregistrement de Jean-Guihen Queyras.
LE MONDE (14 mars 2006)